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Divas – Tote bag 100% coton

Le prix initial était : 15,00€.Le prix actuel est : 9,00€.

Tote bag 38x42cm, impression en sérigraphie, 100% coton, recyclable et biodégradable, couleur naturelle.

© @thearabicnovel

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« Elles sont au nombre de quatre, ces femmes qui ont su un jour faire battre le cœur du monde arabe. Chanteuses de génie, personnalités engagées, elles ont vécu mille et une vies et continuent encore de nos jours à faire résonner leurs voix de l’Orient à l’Occident. Découvrons ces portraits des Divas de la musique arabe fait de mots et d’esquisses.

On ne présente plus Oum Khaltoum, celle que l’on surnommait La Voix des Arabes ou encore l’Astre d’Orient. Femme de caractère, elle aurait appris le chant en écoutant son père psalmodier des versets du Coran. Elle fait ses premières scènes, déguisée en homme et elle conservera cette appétence pour le costume durant toute sa carrière. Elle chantera l’amour et ses chagrins, mais aussi l’Égypte et son indépendance nouvelle avec ferveur…

La libanaise Fairuz puisera dans ses racines pour produire une musique à la jonction de l’Orient et de l’Occident, déployant l’étendue de sa voix de rossignol sur des instruments occidentaux couplée à des paroles tantôt en arabe dialectal tantôt en arabe classique. Parée d’universalisme, elle est l’interprète de près de mille chansons et est la dernière des quatre divas à être encore vivante.

Asmashan, l’étoile filante a connu un destin des plus tragiques. Née sur les eaux, portée par un bateau alors que sa famille fuit la Turquie, elle mourra étrangement près de vingt ans plus tard par les flots. Chanteuse et comédienne, elle est la sœur du célèbre chanteur Farid Al Attrach. On murmure qu’elle aurait été également un agent infiltré pour le compte du gouvernement britannique…

Warda a été bercée par les revendications révolutionnaires et indépendantistes du peuple algérien, elle commencera par chanter au quartier latin, où son père possède un café lui servant aussi à stocker du matériel pour le F.L.N. Très tot, elle perdra sa mère, et sera mariée plus ou moins contre son grès à un militaire qui lui interdira de chanter et de se produire publiquement. Elle le quittera à l’âge de trente ans pour retourner sur scène et célébrer les dix ans de l’indépendance Algérienne sous l’impulsion du président Boumediene. Chanteuse au répertoire sentimentale et patriotique, elle deviendra la femme de cette Algérie naissante. »

The Arabic Novel